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Mercredi 31 mars, 16h30

Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’adore les épopées, ces longs poèmes mêlant la légende à l’histoire. Elles me procurent une magnifique sensation d’évasion. Mais je ne pensais tout de même pas, en arrivant au Louvre après un trajet qui tenait du triathlon (bus-perturbations, course à pieds, métro) que je partirais aussi loin. J’avais choisi, pour ce mercredi, d’écouter l’épopée de Gilgamesh. En voici un petit résumé pour ceux qui ne connaissent pas. Elle se déroule vers 2700 avant Jésus Christ. 

Gilgamesh, roi d’Uruk (ville de Mésopotamie) est immense, et d’une force incroyable. Mais surtout, il est très dur et intransigeant envers ses sujets. Ces derniers, n’en pouvant plus, se tournent vers les dieux, qui confient à la déesse Aruru la confection d’un adversaire à sa taille : Enkidu, être d’eau et d’argile.  Mais il existe une différence de taille entre ces deux géants : Enkidu est aussi bon que Gilgamesh est dur. Après un long combat, Enkidu et Gilgamesh comprennent leur complémentarité et décident de devenir amis. Ensemble, ils font les 400 coups : ils combattent Humbaba, gardien de la forêt des cèdres où vivent les dieux ; le taureau céleste envoyé sur terre par Ishtar, déesse de l’amour dont Gilgamesh a refusé les avances… tant et si bien, qu’à la mort d’Enkidu, Gilgamesh manque devenir fou et part pour un très long voyage, à la rencontre d’Uta-Napishtim, afin d’obtenir de lui le secret de la vie éternelle. Mais à peine Gilgamesh s’est-il procuré la plante de jouvence, qu’un serpent la lui dérobe. C’est là qu’il comprend que la vie éternelle n’est pas dans la nature de l’homme et qu’il est sur terre pour profiter de la vie telle qu’elle lui est offerte. Il regagne alors son royaume et fait profiter son peuple de sa toute nouvelle sagesse.


Cette épopée nous a été merveilleusement contée par notre conférencière et dans les salles d’antiquité orientale, nous avons rencontré Humbaba, Ishtar, le taureau céleste, Enkidu et Gilgamesh. Nous avons aussi vu des tablettes d’argile en écriture cunéiforme, semblables à celles qui ont été découvertes à Ninive, et qui ont permis la reconstitution de cette épopée. Un bien beau voyage en vérité !












Maintenant, il faut que je vous dise quelque chose : vous savez que j’ai pris la carte Louvre Familles avec Emma, la maman d’Ethel. Elle est restée silencieuse jusque là, mais nous avons décidé qu’à partir de la semaine prochaine, ce serait elle qui vous raconterait ses visites au Louvre avec sa fille. Quant à moi, je vous dis à bientôt et merci pour tous vos commentaires !





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