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Samedi 27 novembre, 13h00



L’idée de départ était simple : Arsène voulait voir «pour de vrai» les peintures d’Arcimboldo qu’il a découvertes dans son livre «premiers pas au Louvre» que nous avons acheté à la Librairie du Musée. Nous avons donc pris la direction «peintures italiennes», sans trouver Arcimboldo ! Un des gardiens nous a gentiment répondu et nous a appris que ces œuvres étaient en ce moment exposées en Allemagne !

Passé le tout petit moment de déception d’Arsène, nous décidons de poursuivre la promenade dans la grande galerie parmi les peintres italiens. Je racontais les différents thèmes abordés par la peinture et Arsène m’arrêtait pour dessiner ce qui l’intéressait !







Résultat : quelques couronnes et une magnifique pyramide. Arsène était très content, mais il veut quand même retourner au Musée pour voir les 4 saisons d’Arcimboldo lorsqu’elles seront de retour… à suivre.





Samedi 20 novembre, 10h30

Aujourd’hui je vais au Louvre avec Emma et Ethel, pour suivre une visite destinée aux familles : le Louvre aux temps des châteaux.
Comme d’habitude (j’adore dire cela, comme si j’allais tous les jours au Louvre), comme d’habitude, donc, nous passons rapidement les différentes étapes jusqu’à la salle 2 où le groupe est réuni en attendant la conférencière.
J’entends des parents parler de la carte Louvre Familles, disant qu’ils devraient aller l’acheter en sortant de cette visite… un sourire s’inscrit sur mes lèvres : «bienvenue au Club» !
La conférencière arrive. Elle nous dit tout à trac que cette visite n’est vraiment pas adaptée pour les enfants de moins de 10 ans : elle est à la fois physique et difficile à comprendre, puisqu’il s’agit d’histoire avec des faits, des dates, des noms. Oups ! Ethel n'a que 7 ans, on va bien voir ce que ça donne…  Ça ne s'arrange pas : plusieurs personnes ne souhaitent pas se voir en photo sur le blog. Bien, bien, bien… Je démarre, avec, je l’avoue, beaucoup moins d’enthousiasme que sur les précédentes visites.




















Nous traversons la partie historique du Louvre, jusqu’aux maquettes reproduisant le musée à ses différentes étapes, de Philippe Auguste au moyen-âge, en passant par Charles V le sage qui a transformé le château fort en palais du roi, Catherine de Médicis qui est à l’orgine du Palais des 

Tuileries, François 1er qui fait tout raser pour embellir les lieux «à l’italienne»… jusqu’à nos jours avec la Pyramide de Ieoh Ming Pei, sous la présidence de François Mitterrand.
Cette étape de la visite pose le décor. À ce stade, mon enthousiasme est totalement revenu et le groupe est complètement captivé. Nous poursuivons d’un pas «allegro», en traversant les parties mises à nu du Louvre médiéval. Cette partie du musée est incroyable et nous plonge totalement dans l’Histoire de France. En même temps que l’évolution de l’architecture du musée, nous voyons se succéder les rois de France et les modes de vie de chacune des époques.


























Une des salles présente des découvertes qui ont été faites lors des fouilles qui ont précédé la construction des pyramides, dans lesquelles nous pouvons voir des jeux de boules de l’époque et découvrir d’autres activités pratiquées en ces temps.
Nous poursuivons jusqu’à l’escalier Henri II (1553), orné d’images de Diane chasseresse, satyres couchés, chiens courants et têtes de cerfs. Puis, nous terminons notre visite dans la salle des Cariatides, où le Roi donnait les bals.

Ethel dit que "c'était trop bien !". Pour ma part, si j’avais eu, ne serait-ce qu’un professeur d’histoire sur toute ma scolarité, capable de donner autant d'âme à ce qu'il racontait, j’en saurais certainement beaucoup plus aujourd’hui ! Quelle belle matinée.

Dimanche 14 novembre, 14h30

«C’est parfait», m’a dit Arsène ! En effet, un parcours au Louvre avec mon fils était le programme parfait pour ce dimanche de novembre mi-pluvieux/mi-gris, qui déteignait sur mon moral, pourtant d’acier. Le parcours que j’ai choisi est celui des contes égyptiens, sujet que j’apprécie tout particulièrement.




















Avec notre carte Louvre Familles, pas d’attente, pas de stress, nous arrivons très rapidement dans la salle 2 où le groupe attend la conteuse… qui n’est autre que Frida, avec laquelle j’avais suivi le parcours des «Contes de Persée». Nous réglons nos casques et c’est parti !
Pour atteindre les salles des antiquités égyptiennes, nous traversons les parties les plus anciennes du musée, ce qui nous donne la sensation de remonter le temps pour arriver jusqu’en Egypte. Je retrouve mes yeux d’enfant devant les gigantesques statues que je n’avais pas vues depuis longtemps.

Je constate qu’il y a beaucoup plus de monde aujourd’hui que le précédent mercredi, mais grâce aux casques qui isolent du bruit de fond et surtout grâce aux contes, très vite, nous n’entendons plus que le son de la voix de Frida.
Les contes sont issus de la tradition écrite, portée par les scribes, contrairement à la plupart des contes qui sont de tradition orale, mais, comme l’a souligné Frida, ils ont probablement été modifiés par le temps.

 Je sais , je sais… vous aimeriez que je vous en dise plus sur les contes, mais ils sont tellement vivants racontés par Frida que ce serait vraiment dommage de vous gâcher la surprise. Tout ce que je peux vous dire, c’est que la fin est surprenante ! Et cette fin arrive inévitablement…   Arsène en redemande et d’après ce que j’ai entendu, il n’est pas le seul… Vous serez peut-être avec nous la prochaine fois !


Mercredi 3 novembre, 10h30

Ma nouvelle carte me brûle les doigts et même si mon fils n’est pas avec moi aujourd’hui, je décide de l’inaugurer avec mon amie et sa fille. Notre choix se porte sur un parcours en famille : «Les aventures de Persée», le fils de Danaé et de Zeus qui tua la gorgone Méduse et sauva Andromède.
Le petit groupe est accueilli par la conteuse : Frida Morrone. Elle nous mène à une toile de la salle des peintres flamands, jusqu'à "la jeune fille à sa fenêtre" de Jan Victors et commence son histoire.



De salle en salle, de toile en toile, de Van Dyck à Wtewael, l'histoire nous transporte, les plus petits assis ou allongés par terre, les plus grands assis sur les bancs, nous sommes tous captivés, jusqu’à la fin.







Elle nous laisse devant la statue de Persée sauvant Andromède, les yeux encore plein de toutes ces œuvres, les enfants sont calmes et les grands émerveillés. Vivement la prochaine rencontre… avec mon fils cette fois. Et merci Frida !