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Vendredi 31 décembre, 11h30




Aujourd'hui, j'ai décidé d'être gentille pour finir cette année en beauté : je vais vous donner un truc infaillible pour emmener vos enfants au Louvre.  Parce que si Arsène a aimé le Louvre, ce n'est pas grâce à La Joconde, vous vous en doutez. Le truc, c'est de l'emmener avant ou après la visite choisir son restaurant parmi les restaurants du monde ! L'endroit est agréable, la vue est belle. Honnêtement, même moi, j'y prends goût ! Et maintenant, c’est lui qui me demande d’aller au Louvre !

Mardi 28 décembre, 14h

Imaginez 14 enfants de 6 à 10 ans transformés en statues. Pas un bruit, pas un mouvement… Impossible ? Et bien si, grâce à Laïla, l’animatrice de l’atelier «mouvements sculptés». Cet atelier permet de voir la conquête du mouvement dans la sculpture grecque antique.
Premier exercice : faire la statue sur un, deux, trois appuis voire, sur un appui qui n’est ni la main, ni le pied. Si, si, c’est possible, regardez les photos. 


Après les exercices, on voit les représentations et l’imitation avec la projection de diapositives montrant les statues des Cyclades, premier, second et troisième groupe : de la représentation du corps prisonnier de la pierre jusqu’à la première statue montrant un homme qui marche, le Kouros. On observe, on imite, on corrige, avec de plus en plus de précision, et beaucoup d’enthousiasme, même de la part des plus timides.
La seconde partie de cet atelier se déroule dans la salle des Cariatides, où Laïla présente Aphrodite, Eros et les Cariatides  en demandant aux enfants d’imiter le mouvement sculpté pour qu’ils en comprennent le sens… là encore, c’est un succès.





Troisième étape de l’atelier : retour dans la salle d’exercices pour voir ce que l’on a retenu (concentration exigée), et enfin, la récompense : des exercices en musique, avec une totale liberté de mouvements que l’on arrête au signal pour se figer en statue… puis repartir.
Moi, je ne suis pas restée de marbre en tout cas, cet atelier m’a réellement séduite.

Vendredi 24 décembre, 10h


















Vous avez entendu tout le bruit autour des lumières de Noël sur les Champs Elysées ? Eh bien, non loin de là, à l’abri du vent et du froid, les pieds au sec, Arsène a été tout ébloui par des lumières et des décoration non moins belles ! Les lumières du Carrousel du Louvre. Magnifiques illuminations qui mettent en valeur l’architecture du lieu, en particulier l’enfilade de sapins lumineux suspendus derrière la pyramide inversée. Allez-y, vous me direz ce que vous en pensez.


Mardi 21 décembre, 13h

Si vous avez décidé d'aller au Louvre en familles et de profiter du Musée sans participer à un atelier ou à un parcours en groupe ; si, comme nous, vous aimez avoir une vue dégagée sur les œuvres, en particulier pour les "moins d'1,50m", le bon horaire, c’est vers 13h ou 13h30. L’idée : déjeuner tôt et aller passer une heure ou une heure et demie dans les salles. Au moment où vous vous dirigerez vers la sortie, vous verrez la foule arriver : ça fait toujours plaisir !












PS : ne soyez pas timide, si vous avez des commentaires, des idées, des astuces, n’hésitez pas à partager avec nous ! Pour cela, il vous suffit de créer un compte sur Google, c’est facile et rapide !

Vendredi 17 décembre, 10h

Connaissez-vous les parcours multimedia du Louvre ? Il en existe deux pour les enfants : l'Egypte ou les mousquetaires. Cette fois, Arsène a choisi le palais de Louis XIII et les mousquetaires de Jean de Laguarrigue. Arsène est fier comme Artaban avec son casque et son guide multimedia interactif. Rien que le principe lui plaît : «j’appuie sur le bouton, maman ?» «C’est à gauche, maman, viens !». J'ai moi aussi pris un guide pour suivre avec lui. Direction Sully vers les salles des objets d'art et des peintures françaises.

 
Le parcours est bien rythmé entre histoire, commentaires des œuvres et petites pauses ludiques : par exemple un petit jeu interactif qui a beaucoup intéressé Axel était de reconstituer l’arbre généalogique (sur 2 générations, heureusement), jusqu’à Louis XIV, à partir de photos où il fallait reconnaître les intéressés et «appuyer» sur la bonne photo. Arsène était tout content : «j’ai gagné maman, regarde !».
Au milieu du parcours Arsène a voulu s'arrêter pour dessiner : il semblerait que les visites au Musée l'inspirent ! Enfin, pour l'instant, ses dessins ne me paraissent pas vraiment voués au succès, mais qui sait ? En revanche, une fois sortis du musée, j’avais un véritable chevalier avec moi !


Mardi 14 décembre, 15h

Je ne vous ai pas parlé de la Librairie du Musée ? Il est impossible d'aller au Louvre avec Arsène sans un passage aux "Enfants du Musée" ! Il adore y feuilleter les livres, regarder les jeux et les marionnettes à doigts "chevaliers", s’il y avait une petite chaise, je pense qu’on pourrait y passer tout l’après-midi ! Les éditions du Louvre sont des trésors d'initiation à l'art !






Le préféré d'Arsène est "mes premiers pas au Louvre", il adore y choisir une œuvre pour aller la voir "pour de vrai" au Musée ! Je pense que ce qui lui plait, c'est que sur chaque double page, un tableau ou une sculpture est abordée de façon très simple, avec un commentaire unique, qui donne un angle pour la voir. Ça lui donne envie de la voir en vrai ! Ensuite, le rituel impose d'aller voir la pyramide inversée… Et vous, quel va être votre rituel ?

Mercredi 8 décembre. 14h30

Honnêtement, l’envie de sortir m’était assez étrangère ce mercredi de tempête de neige. Arsène, quant à lui, était beaucoup plus joyeux (ou inconscient ?) : «on va faire un bonhomme de neige maman ?». Il a gagné : nous voilà partis tels 2 bonhommes de neige sous la tempête. Une fois la pyramide en vue à la sortie du métro, je dois dire que l’enthousiasme était largement revenu. L’image était sublime et rare à la fois ! Et ça n'était que le début.
Je vous passe l’arrivée, la mise en route et tout ce qui, désormais nous est familier, pour commencer au début de l’atelier que nous avons choisi : poils et plumes, les animaux dans la peinture du Nord. Comme la fois précédente, je m’efface au maximum, pour écouter et observer.





Géraldine, l'animatrice, fait une petite introduction à l’atelier puis nous partons dans les salles des peintures flamandes du XVIIè pour observer une toile de Pieter Boel : «le départ de Jacob en Mésopotamie», sur laquelle figurent des animaux. Géraldine s’installe avec les enfants autour d’elle, pose des questions, explique les techniques, montre des vrais poils et plumes : les enfants adorent et sont tous captivés, même si quelques uns décrochent par instants.



Ensuite, nous nous dirigeons vers d’autres toiles de Pieter Boel pour la partie «atelier». Géraldine distribue carnets de visite, feutres et crayons et tous s’attèlent à la tâche avec joie, même s’ils sont aussi attirés par la vue de la tempête de neige qui sévit toujours.
Nous retournons au point de départ, et les enfants se précipitent vers leurs parents pour raconter ce qu’ils viennent de faire, non sans remercier Géraldine. Nous faisons de même : merci Géraldine.

Mercredi 1er décembre. 14h30




















Cette fois, Arsène et moi, participons à l’atelier enfance. C’est Frida qui l’anime. Lors des ateliers, les enfants sont seuls pendant 1 heure et demie avec l’animatrice. Pour les parents, c’est une heure et demie pendant laquelle ils peuvent, l’esprit tranquille, aller voir leurs œuvres préférées sans leurs adorables enfants. Pour ma part, ce n’est pas le cas : je les suis, en me faisant la plus petite possible, heureuse de découvrir comment se comportent les enfants entre eux. Je sais, c’est vilain d’espionner, mais j’avoue que j’ai toujours eu envie de savoir et l’occasion est trop belle !
Pour démarrer, Frida leur fait parcourir les salles en leur demandant de retrouver les enfants représentés sur les toiles. Très vite, ils se prennent au jeu et, presque sans courir (!), nous interpellent pour nous montrer un Cupidon ici ou un Jésus là. Ils écoutent et répondent aux questions de Frida, sans se chamailler : ambiance détendue et studieuse à la fois.



Ensuite, Frida les entraîne dans une salle pour la pratique. Chaises, tables, crayons de couleurs et feutres les y attendent. Le premier exercice consiste à compléter un dessin de Cupidon en lui ajoutant ses ailes. Frida invente des astuces pour que tous y arrivent. Le second est de compléter la crèche avec des animaux et pour finir, elle propose un jeu : reconnaître sur les cartes qu’elle distribue s’il s’agit de Cupidon ou de Jésus.





Puis arrive la fin : j’ai la sensation que c’est passé très vite, Arsène aussi, mais quand Frida annonce que les parents attendent pour le goûter, les cris de joie prouvent qu’une heure et demie s’est effectivement écoulée!

Samedi 27 novembre, 13h00



L’idée de départ était simple : Arsène voulait voir «pour de vrai» les peintures d’Arcimboldo qu’il a découvertes dans son livre «premiers pas au Louvre» que nous avons acheté à la Librairie du Musée. Nous avons donc pris la direction «peintures italiennes», sans trouver Arcimboldo ! Un des gardiens nous a gentiment répondu et nous a appris que ces œuvres étaient en ce moment exposées en Allemagne !

Passé le tout petit moment de déception d’Arsène, nous décidons de poursuivre la promenade dans la grande galerie parmi les peintres italiens. Je racontais les différents thèmes abordés par la peinture et Arsène m’arrêtait pour dessiner ce qui l’intéressait !







Résultat : quelques couronnes et une magnifique pyramide. Arsène était très content, mais il veut quand même retourner au Musée pour voir les 4 saisons d’Arcimboldo lorsqu’elles seront de retour… à suivre.





Samedi 20 novembre, 10h30

Aujourd’hui je vais au Louvre avec Emma et Ethel, pour suivre une visite destinée aux familles : le Louvre aux temps des châteaux.
Comme d’habitude (j’adore dire cela, comme si j’allais tous les jours au Louvre), comme d’habitude, donc, nous passons rapidement les différentes étapes jusqu’à la salle 2 où le groupe est réuni en attendant la conférencière.
J’entends des parents parler de la carte Louvre Familles, disant qu’ils devraient aller l’acheter en sortant de cette visite… un sourire s’inscrit sur mes lèvres : «bienvenue au Club» !
La conférencière arrive. Elle nous dit tout à trac que cette visite n’est vraiment pas adaptée pour les enfants de moins de 10 ans : elle est à la fois physique et difficile à comprendre, puisqu’il s’agit d’histoire avec des faits, des dates, des noms. Oups ! Ethel n'a que 7 ans, on va bien voir ce que ça donne…  Ça ne s'arrange pas : plusieurs personnes ne souhaitent pas se voir en photo sur le blog. Bien, bien, bien… Je démarre, avec, je l’avoue, beaucoup moins d’enthousiasme que sur les précédentes visites.




















Nous traversons la partie historique du Louvre, jusqu’aux maquettes reproduisant le musée à ses différentes étapes, de Philippe Auguste au moyen-âge, en passant par Charles V le sage qui a transformé le château fort en palais du roi, Catherine de Médicis qui est à l’orgine du Palais des 

Tuileries, François 1er qui fait tout raser pour embellir les lieux «à l’italienne»… jusqu’à nos jours avec la Pyramide de Ieoh Ming Pei, sous la présidence de François Mitterrand.
Cette étape de la visite pose le décor. À ce stade, mon enthousiasme est totalement revenu et le groupe est complètement captivé. Nous poursuivons d’un pas «allegro», en traversant les parties mises à nu du Louvre médiéval. Cette partie du musée est incroyable et nous plonge totalement dans l’Histoire de France. En même temps que l’évolution de l’architecture du musée, nous voyons se succéder les rois de France et les modes de vie de chacune des époques.


























Une des salles présente des découvertes qui ont été faites lors des fouilles qui ont précédé la construction des pyramides, dans lesquelles nous pouvons voir des jeux de boules de l’époque et découvrir d’autres activités pratiquées en ces temps.
Nous poursuivons jusqu’à l’escalier Henri II (1553), orné d’images de Diane chasseresse, satyres couchés, chiens courants et têtes de cerfs. Puis, nous terminons notre visite dans la salle des Cariatides, où le Roi donnait les bals.

Ethel dit que "c'était trop bien !". Pour ma part, si j’avais eu, ne serait-ce qu’un professeur d’histoire sur toute ma scolarité, capable de donner autant d'âme à ce qu'il racontait, j’en saurais certainement beaucoup plus aujourd’hui ! Quelle belle matinée.

Dimanche 14 novembre, 14h30

«C’est parfait», m’a dit Arsène ! En effet, un parcours au Louvre avec mon fils était le programme parfait pour ce dimanche de novembre mi-pluvieux/mi-gris, qui déteignait sur mon moral, pourtant d’acier. Le parcours que j’ai choisi est celui des contes égyptiens, sujet que j’apprécie tout particulièrement.




















Avec notre carte Louvre Familles, pas d’attente, pas de stress, nous arrivons très rapidement dans la salle 2 où le groupe attend la conteuse… qui n’est autre que Frida, avec laquelle j’avais suivi le parcours des «Contes de Persée». Nous réglons nos casques et c’est parti !
Pour atteindre les salles des antiquités égyptiennes, nous traversons les parties les plus anciennes du musée, ce qui nous donne la sensation de remonter le temps pour arriver jusqu’en Egypte. Je retrouve mes yeux d’enfant devant les gigantesques statues que je n’avais pas vues depuis longtemps.

Je constate qu’il y a beaucoup plus de monde aujourd’hui que le précédent mercredi, mais grâce aux casques qui isolent du bruit de fond et surtout grâce aux contes, très vite, nous n’entendons plus que le son de la voix de Frida.
Les contes sont issus de la tradition écrite, portée par les scribes, contrairement à la plupart des contes qui sont de tradition orale, mais, comme l’a souligné Frida, ils ont probablement été modifiés par le temps.

 Je sais , je sais… vous aimeriez que je vous en dise plus sur les contes, mais ils sont tellement vivants racontés par Frida que ce serait vraiment dommage de vous gâcher la surprise. Tout ce que je peux vous dire, c’est que la fin est surprenante ! Et cette fin arrive inévitablement…   Arsène en redemande et d’après ce que j’ai entendu, il n’est pas le seul… Vous serez peut-être avec nous la prochaine fois !


Mercredi 3 novembre, 10h30

Ma nouvelle carte me brûle les doigts et même si mon fils n’est pas avec moi aujourd’hui, je décide de l’inaugurer avec mon amie et sa fille. Notre choix se porte sur un parcours en famille : «Les aventures de Persée», le fils de Danaé et de Zeus qui tua la gorgone Méduse et sauva Andromède.
Le petit groupe est accueilli par la conteuse : Frida Morrone. Elle nous mène à une toile de la salle des peintres flamands, jusqu'à "la jeune fille à sa fenêtre" de Jan Victors et commence son histoire.



De salle en salle, de toile en toile, de Van Dyck à Wtewael, l'histoire nous transporte, les plus petits assis ou allongés par terre, les plus grands assis sur les bancs, nous sommes tous captivés, jusqu’à la fin.







Elle nous laisse devant la statue de Persée sauvant Andromède, les yeux encore plein de toutes ces œuvres, les enfants sont calmes et les grands émerveillés. Vivement la prochaine rencontre… avec mon fils cette fois. Et merci Frida !