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Bonnes vacances !

Nous sommes déjà le 18 juillet et il est grand temps de boucler les valises et d’aller respirer l’air du grand large…

Alors voici quelques derniers conseils pour un bel été au Louvre: 



Profitez sans modération du jardin des Tuileries*, havre de verdure au coeur de la ville, son aire de jeux pour enfants, de ses marchands de glace, ses terrasses de café... ouvert jusqu’à 21h tous les soirs en été : on peut même venir y pique-niquer en famille !


Vous pouvez également participer à une activité organisée par le musée :
- Jusqu’au 31 juillet, des visites pour les familles sont organisées pour vous (« Les chefs-d’œuvre du Louvre », « Qu’est-ce qu’un musée »…).
- A partir du 20 août, après une petite pause, reprise des visites pour les familles (« Toucher pour voir », « Photographier le Louvre »…) et des ateliers pour les enfants (« Dans l’atelier du peintre », « De l’icône au portrait »…).

Pour tout savoir cliquez ici :





Encore une très bonne idée : venez découvrir en famille « le papier à l’œuvre », une exposition présentée par le Louvre et Canson, sur les artistes et le papier, du XVe siècle à aujourd’hui.  
Blanc, coloré, transparent, huilé, tramé ou filigrané, découpé, déchiré ou malmené, récupéré, vous verrez combien le papier est un acteur à part entière du dessin. Et cela donnera peut-être quelques idées pour des activités à la maison autour du papier…












* Pourquoi les Tuileries ?
Ethel n’arrêtait pas de me questionner... Maintenant, je sais !
Ce nom provient des tuiles qui étaient à l’époque fabriquées dans ce quartier. Le palais des Tuileries, construit sur l’ordre de  Catherine de Médicis a été détruit en 1871 par un incendie, il n’existe plus mais le jardin a gardé son nom.




Le visage et ses expressions





Imaginez douze enfants et un adulte avançant masqués dans les salles du Louvre. Non vous ne rêvez pas…nous sommes bien au Louvre et c’est autorisé, seulement dans le cadre de l’atelier « le visage et ses expressions » !

Attention, avec Marianne, l’animatrice de l’atelier, les consignes sont claires : si on porte son masque, c’est motus et bouche cousue – on parle seulement avec des gestes -  et les enfants semblent adorer.

Arrivés dans la cour Puget,  Marianne nous emmène une statue de Jean-Baptiste Lemoyne : « Qu’est-ce que ça raconte ? Observez-bien… l’expression du visage est une bonne piste, puis la position du corps, regardez le bras de la jeune femme… »

Chacun donne alors sa version de l’histoire…




Marianne finit par nous raconter l’histoire qui a inspiré l’artiste. Il s’agit de Pomone, une nymphe qui avait comme passion les vergers et des fruits. Vertumne était désespérément amoureux de Pomone mais cette dernière le repoussait toujours. Alors il se déguisa en bien de personnes différentes pour être près de Pomone.
Un jour, déguisé en une vieille femme, Pomone lui a permis d'entrer pour discuter. Vertumne – sous ses habits de vieille femme -  lui dit beaucoup de bien sur Vertumne. Pomone regretta alors d'avoir éconduit un si charmant jeune homme et alors Vertumne redevint lui-même. Ses vergers ont maintenant deux jardiniers !!

C’est vrai que les sculptures peuvent raconter de sacrées histoires !!
En regardant la statue sous un autre angle, on comprend mieux l’histoire...

Puis Marianne nous questionne : « Est-ce du marbre ? Est-ce plein ou creux à l’intérieur ?  » En fait, c’est simple à retenir, si c’est du marbre, c’est plein à l’intérieur. Le sculpteur utilise masse, marteau, pointe afin de tailler le marbre et enlève peu à peu les morceaux.



Puis nous allons à la découverte d’autres sculptures aux alentours. Ma préférée, c’est le pêcheur à la coquille et Marianne de nous interroger à nouveau « quand un visage sourit, est-ce seulement la bouche ? Regardez bien ! »


« Certaines têtes sont parfois tellement expressives qu’il ne leur manque plus que la parole…Regardez Voltaire… Regardez la vie qu’il y a dans ses yeux».  J’aurais même dit de la malice !



De retour en atelier, chacun commence à personnaliser son masque.
A chacun de décider comment lui donner vie : la joie, la colère, l’étonnement, tout est possible…

Et voilà la photo de famille… ils sont expressifs nos masques, n’est-ce pas ?