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Jeudi 24 février, 18h


Grande première pour cette semaine : le Louvre en nocturne. Rien que le titre de la soirée était alléchant : dans le cadre des «cartes blanches à Emily Loizeau», cette dernière a invité «Las Ondas Marteles», groupe de musique actuelle, à habiller les images de films muets du début du 20ème siècle autour du thème «barbes, moustaches et travestis». Tout un programme pour une soirée loin d’être barbante ! Les films muets nous ont donné l’occasion de redécouvrir le burlesque des situations mises en scène à l’époque, entre autre par Méliès ou par Charles Chaplin et de découvrir que les femmes fumaient, que les travestis n’étaient pas rares, que le jeu des acteurs était plus proche du théâtre que des techniques de l’actors studio… entre autre.


Las Ondas Marteles, groupe que je ne connaissais pas avant cette soirée, a largement contribué à nous faire plonger dans les images et ils ont transmis une énergie incroyable tout au long de la soirée ! La voix chaude de Nicolas Martel nous a caressés dans le sens du poil dès l’introduction, avec un texte sur les barbes, moustaches et autres poils. Il nous a aussi fait profiter de ses talents de danseur, le tout perché sur des talons aiguilles avec lesquels je n’aurais pas tenu 5 minutes !



En sortant de là, pour couronner cette soirée, nous avons pu admirer la pyramide de nuit…
 Une soirée au poil et à reproduire dès le 8 avril autour du thème de l’Afrique, le 13 mai sur le thème de la Terre et le 17 juin sur le thème de la conquête des cimes.
 Plus de poils, mais certainement encore de l’émotion… à suivre !


Vendredi 18 février, 12h

Ça fait bientôt 4 mois que j’ai commencé ce blog et une question me taraude : qu’est-ce qu’un musée ? Vous vous êtes déjà posé la question, vous ? Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé les réponses à mes questions en participant à la visite «qu’est-ce qu’un musée ?». Très agréable visite, où l’on découvre les différents métiers de ceux qui travaillent au musée, du conférencier au conservateur, en passant par les surveillants, dont on découvre qu’ils sont en formation continue, une formation qui va du secourisme à l’histoire de l’art !

La visite débute dans la cour Marly, puis la cour Puget, les salles des appartements du roi, des objets d’art, pour aller se terminer devant la Joconde, une des stars du musée, avec la Vénus de Milo. Ce parcours nous permet d’apprendre que la disposition des œuvres dans les salles est fonction de l’origine de celles-ci : les peintures qui viennent du sud de l’Europe sont au Sud du Musée (côté Seine). Nous abordons aussi les différents moyens d’acquisition des œuvres : héritage, achat, mécénat, fouilles archéologiques, contrats avec les différents pays…


Au gré de la visite, nous parlons de l’histoire du musée, du château fort à la pyramide de Ieoh Min Pei, et on découvre aussi que le musée évolue aussi avec le temps.
Les œuvres sont de plus en plus visibles par les visiteurs, dès l’extérieur du musée, ce qui est assez récent, mais aussi des escalators, avec la création d’oculis.
La conférencière est parfaite, le sujet passionnant, la visite est très rythmée, et en sortant de là, nous avons la tête pleine d’histoires et d’images !

Vendredi 11 février, 18h

Aujourd’hui, je vais vous parler de la double exposition temporaire qui change le Louvre : c’est Franz Xaver Messerschmidt et Tony Cragg.
Dès l’arrivée sous la pyramide, on est accueilli par une des sculptures de Tony Cragg (magnifiquement cadrée ici par Arsène). Arsène était tellement séduit qu’il a voulu prendre des photos, quasiment tout au long de notre parcours. Les sculptures de Tony Cragg répondent aux «têtes de caractère» de Franz Xaver Messerschmidt, en particulier pour certaines d’entre elles, qui, regardées sous un certain angle montrent un profil.




Les «têtes de caractère» ont beaucoup intéressé Arsène, qui cherchait à imiter et à comprendre de quelle expression il s’agissait «ouh la la, il est en colère, lui !» mais aussi à les prendre en photo.
Quant à Tony Cragg, Arsène est resté assez perplexe parfois, mais il a beaucoup aimé «les rouges», situées dans les cours Marly et Puget qu’il a voulu voir et revoir. Les différents matériaux utilisés ont aussi attiré son attention : le bois et le bronze. L’enthousiasme était là : «et on reviendra avec mes copains, dis, maman ?».







 





Photos de l’auteur. Tony Cragg étant représenté par l’ADAGP, les photos seront ôtées du blog à la fin de l’exposition ; la photographie de Versus sera ôtée en octobre 2011.

Vendredi 11 février, 10h


Samedi 26 et dimanche 27 février, le Louvre propose tout un voyage en famille : un véritable florilège d’activités qui vont nous plaire autant qu’à nos enfants.
Dès 13 heures, deux ateliers proposent de découvrir les coulisses d’une pièce de théâtre. Comment passe-t-on du texte à la scène et que se passe-t-il dans les coulisses ?
Ensuite, samedi et dimanche à 17 heures, dans l’auditorium, c’est spectacle, avec «Eby et la petite au bois dormant», proposé dans l’auditorium : l’histoire de Rebecca et de sa fille Minouche, qui s’installent dans la maison de Papy Georges. Minouche a peur dans cette grande maison inconnue et vide, et Rebecca cherche comment la rassurer. Une histoire de cauchemars et de peurs, comme on les aime !
Procurez-vous vite le programme (regardez sur le site du louvre, rubrique familles) et préparez-vous au voyage ! C’est gratuit et sans réservation (à part le spectacle). De mon côté, je fais de même et je ne manquerai pas de partager ce moment avec vous ici même !

Vendredi 4 février, 9h30

Egoïstement, aujourd’hui, j’ai décidé d’un parcours pour moi toute seule, même si j’ai entraîné Arsène avec moi… sauf que je n’arrive jamais à être égoïste jusqu’au bout. Alors, en plus du désormais rituel restaurant du monde avant, et de la promesse de la crêpe au chocolat en sortant, j’ai ajouté un tout petit truc : Je lui ai laissé mon appareil photo. Cela m’a permis de constater que plus encore que les œuvres, ce qui l’intéresse réellement est le musée lui-même, son architecture, le fait que c’était «la maison du roi». Résultat : il prend surtout des photos des plafonds du musée. Et je le comprends, il y a de quoi s’émerveiller : le plafond de l’escalier Henri II (au-dessus de la salle des Cariatides) sur lequel on voit le H de Henri II et les scènes de chasse (un des loisirs préférés du roi et de Diane la chasseresse) ; le plafond de Braque avec ses oiseaux bleus (réalisé en 1953), qui contraste avec le bois sculpté d’origine de l’antichambre du roi   ; et, depuis peu, le plafond de Cy Twombly dans la salle des sculptures en bronze des antiquités grecques, plafond monumental  représentant un grand ciel bleu sur lequel sont écrits les noms des grands sculpteurs grecs du IVe siècle. Soyez indulgents, les photos d’Arsène ne sont pas encore toutes très bien cadrées, mais j’en ai tout de même sélectionné quelques unes pour vous.