>

Conter la sculpture : des animaux et des hommes

Aujourd’hui, nous avons suivi une visite contée au Louvre … Cela faisait un bon moment que nous n’étions venues au Louvre. Nous voilà parties pour de nouvelles aventures. Direction : aile Richelieu.

Nous débutons la visite en allant à la recherche de la déesse grecque Artémis dans la cour Marly, baignée par la lumière naturelle. Mais comment donc la retrouver parmi toutes les sculptures ? C’est bien elle la déesse de la chasse, n’est-ce pas ? Elle doit logiquement porter un arc et des flèches, non ?










Nous observons attentivement les sculptures, certaines sont un peu abimées à cause de leur exposition en plein air (dans le fameux parc de Marly où Louis XIV s’était fait construire un « petit » château, rien que ça !). Heureusement, la verrière de la cour Marly les protège des intempéries désormais !

Je crois que nous avons trouvé Artémis ! Elle porte un croissant lunaire et d'étoiles car c’est elle, la déesse de la lune ! Elle apporte la lumière comme on frère jumeau Apollon, le dieu solaire.


« Oh les sandales ! Maman, je veux les mêmes sandales qu’Artémis »







 
Saviez-vous que les rois de France s’inspiraient de la mythologie pour se représenter. Ainsi Henri II avait fait représenter son amoureuse, Diane de Poitiers, aux côtés d’un grand cerf. Mais ne serait-ce pas plutôt Actéon transformé en cerf par Diane /Artémis ? Pourquoi un tel sort ?
Le malheureux a eu la malchance de surprendre Artémis, la belle, dénudée, et farouche, et ses compagnes nues, se baignant près d'une source. Artémis, mécontente et craignant qu'il se vante qu'elle s'est montrée nue en sa présence, le transforme en jeune cerf en lui jetant de l'eau au visage.
D'après la légende, les cinquante chiens ne reconnaissant plus leur maître Actéon, ils l'attaquent et ils le dévorent. Pauvre Actéon ! Etre dévoré par ses propres chiens, vous imaginez un peu ! Cela nous fait froid dans le dos avec Ethel !


La visite se poursuit avec les histoires de Saint Georges et le dragon, Saint François d’Assise et le loup… Que de péripéties, les œuvres du Louvre sont pleines d’histoire ! Le Louvre est plus que jamais un grand livre ouvert !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire